dimanche 27 novembre 2011

"Le viol entre époux[es chrétienës] est il possible" - réponse à un pasteur professant une misogynie dangereuse.

Ce texte est écrit en réponse à un courriel renvoyé en chaîne par une connaissance, dont le premier auteur porte le titre de pasteur. Ce texte est mis en copie ci-dessous.

De plus, ce texte applique l'usage d'un genre universel en plus des genres féminin et masculin.


1. je suis surpris et peiné que tu relaies pareil mail. Il s'agit d'une horrible banalisation de la violence. Oui, le viol peut avoir lieu entre épouxes. Ellil s'agit d'ailleurs de la majorité des cas de viol. Les personnes victimes d'un pareil viol auront toute leur vie pour se reconstruire. Les violences conjugales, ce sont aussi les violences physiques sans tentative de rapport sexuel, ce sont aussi les violences psychologiques qui détruisent une personalité par petites doses quotidiennes d'humiliation. Tu sais que je suis engagé dans la lutte contre la prostitution. De ce fait je suis très proche d'associations d'aide aux victimes de violences conjugales, car l'une et l'autre violences (prostitution et violences conjugales) procèdent des mêmes mécanismes et des mêmes origines: un droit reconnu aux hommes d'être dominateurs sur les femmes, quitte à le faire respecter par la violence, quitte à se l'octroyer par l'argent. Le plus difficile dans notre combat commun est de faire reconnaître ces réalités comme ce qu'elles sont: des violences inacceptables, des atteintes à la dignité humaine.


2. Dans une perspective chrétienne, ce ne sont ni plus ni moins des péchés contre la création. L'humain a été crée femme et homme à l'image dula Divain. C'est quand femmes et hommes sont en complémentarité harmonieuse que l'humanité présente un visage tel que läe créator l'a voulu: à sa propre image d'amour circulant dans la trinité. Quand la violence s'imice entre hommes et femmes, l'humanité est déchue de sa dignité de miroir dula Divain: elle n'est plus capable d'amour. C'est exactement ce qui est raconté dans les deuxième et troisième chapitres de la Genèse. Le serpent symbolise la rupture de la confiance de l'homme (présent quoiqu'on aime à le croire absent de la discussion entre Eve et le démon; mais relis le texte tu verras qu'il suffit à Eva de se retourner pour présenter la pomme. Adam était donc dans son dos tout le long de la tentation du serpent), la femme et la parole dula Divain (que le serpent travesti, comme nombre d'interprètes de la Bible après lui...). Quand ni homme ni femme ne se fient à la parole de Dieu, pas plus ne se fient ellils l'unë à l'autre. C'est ce que constate Dieu quand Ellil les retrouve à nouveau. Quand ellil n'y a plus la foi, ellil y a de la violence entre homme et femme; et entre l'humanité et la création. C'est pourquoi la femme accouche dans la douleur (parce le géniteur est si mal présent), qu'elle est soumise à l'homme (parce que leur relation est dominée non pas par le sain désir réciproque mais par la violence), que l'homme travaille dans la peine (parce qu'il n'est plus en harmonie avec son environnement), etc. Tout cela ne sont pas des condamnations divines. Divain ne veut pas de tout cela. Ellil voulait tout le contraire en nous créant. Ellil constate et annonce que quand l'humanité perd la foi, foi en la parole divine et foi en l'autre humain, alors la violence règne. La vocation du chrétien est de restaurer la création selon le plan dula Divain. C'est le dogme de la responsabilité co-créatrice de l'humanité. Ellil s'agit d'un profond et grave contre-sens que de croire que le constat triste dula Divain quant aux conséquences violentes de la perte de la foi serait des condamnations définitives et l'institution de réalités humaines qu'ellil ne faudrait pas remettre en cause: domination de l'homme sur la femme, soumission de la femme, etc.


3. NON! Tout le contraire, et tout le reste de la bible nous met en scène le combat de génération et de génération de croyantses fidèles pour rétablir la foi, pour retrouver la paix entre hommes et femmes. Osée qui se marit avec Gomer, une prostituée, pour montrer au peuple de quell amour inconditionnell et patientse Divain aime l'humanité. Les prophètes Isaïe, Ezéchiel, Amos qui crient de rage et de colère pour supplier le peuple de pratiquer la justice, à commencer vis à vis des plus faibles: les femmes et les enfants. La Loi qui protège le plus faible, et dont Jésus nous a montré comment ellil faut l'appliquer: avec amour, quant bien même tel ou tel passage de la loi pourrait être appliqué avec cruauté, mais dans tel cas, la loi était une tentative d'éviter plus de cruauté encore (passage des évangiles où les pharisiens demande à Jésus si on pouvait répudier sa femme. Jésus dit que non, alors que la loi mosaïque le tolère).


4. Le texte de ce pasteur fait penser à la méthode de détournement du sens de la révélation des pharisiens. Apparemment il ne peut pas remettre en question la domination qu'il exerce sur les femmes, et peut être à commencer par sa propre épouse. Alors il se couvre de l'autorité de Paul. Or Paul n'entendait pas réglementer la morale familiale. D'autant plus que Paul était persuadé que l'apocalypse aurait lieu, sinon lui vivant, en tout cas quelques années après sa mort. C'est pourquoi il conseillait aux nouveauxes chrétienës de ne pas perdre de temps avec le mariage! Ce qu'il visait donc dans ce texte, c'est d'expliquer l'attitude que doit avoir l'Eglise: être soumise et aimante vis à vis de Jésus-Christ. S'il emploie cette comparaison, c'est pour prendre une image que tous ses contemporainës comprendraient, puisque malheureusement l'usage de son temps était d'exiger des épouses une soumission envers leur mari, et ce d'ailleurs plus dans le monde greco-romain auquel s'adressait Paul que dans les milieux juifs pieux où l'épouse était reconnu littéralement comme la maîtresse de maison. Donc par ce texte, Paul ne compte en aucun cas instituer les modalités du mariage chrétien. Pour lui le mariage chrétien n'a pas lieu d'être. C'est pour cela que le sacrement du mariage ne fut institué que plus de mille ans plus tard! Paul voulait faire comprendre spirituellement comment personne en Eglise n'est chef sinon Jésus. C'est donc là aussi un contre-sens grave que d'inverser la logique du texte: dire que la femme doit être soumise à son mari comme l'Eglise est soumise aula Divain. Paul voulait dire au contraire que l'Eglise doit être soumise aula Divain comme les femmes de son époque étaient soumises à leur mari.


5. Mais pour conclure sur le rapport entre épouxes dans un couple de fidèles du Christ, il faut méditer la longue tradition des fidèles qui, depuis Eve (qui a d'abord contre-dit le serpent avant de succomber, alors qu'Adam est simplement resté silencieux!) jusqu'à nous en passant par Jésus, ont résisté contre la violence qui s'insinue dans les relations entre femmes et hommes à partir du moment où manque la foi. Jésus ne condamna pas la femme adultère. Jésus pardonna tous ses péchés à la "femme pécheresse" qui montra tant d'amour. Jésus révéla être le messie en tout premier à la Samaritaine, qui avait eu neuf maris consécutifs et dont l'homme avec qui elle vivait n'était pas son mari, läe premier apôtre de sa résurection est Marie-Madeleine, que d'aucunës soupçonnent d'avoir été prostituée... Jésus a toujours accueilli toutes les femmes autour de lui comme des égales. Il a vu et reconnu en de nombreuses parmi elles des humains qui témoignaient d'une foi beaucoup plus authentique que les hommes leurs contemporains. S'il y a un modèle à prendre en considération quand on veut être un bon époux chrétien, c'est bien celui-là. Voir en son épouse une égale, pas plus pas moins. S'attendre à tout moment de s'entendre rappelé par elle "qu'Il est vivant", et ne pas faire comme les apôtres imbus de leur mâlité qui ne crurent pas Marie-Madeleine quand elle revint du jardin des oliviers heureuse d'avoir rencontré läe rescussitéé. Se battre pour lui éviter toutes les prostitutions que le monde lui réserve: bas salaires, précarité, harcélements au travail, dans la rue, etc. Ne pas la juger, mais lui demander pardon et la pardonner 7 fois 77 fois, c'est à dire tout le temps. Et alors époux et épouse seront à l'image de Dieu. L'un ne sera pas le maître de l'autre (Osée supplie Gomer: "tu ne m'appeleras plus mon maître, mais mon époux"). Et retentira incarné le cantique des Cantiques, ce chant d'amour qui de tout les livres de la Bible dit avec le plus de légereté combien Divain nous aime.


6. Alors oui le viol entre épouxes est inadmissible et il faut le dénoncer, y compris au sein des couples prétendument chrétiens, soutenir les victimes (qui peut être le mari) pour les protéger. Au contraire, dire par des sophismes que ne pourait exister de viol dans un couple chrétien puisque cela reviendrait à violer sa propre chair, c'est se faire le complice du serpent: manipuler la parole de Dieu pour la violence. Pas moins. Quant aux "caprices des femmes" qui pourraient induire un mari à la faute, une chose est simple et claire, en tout temps, en tout lieu, quelques soit le moment, quelque soit ce qui s'est passéé avant ou ce qui serait en cours: quand c'est non, c'est non!


ref:

- Marc 16;1-11

- Luc 7;36-50

- Mt 21;23

- Jean 4;5-53

- Le livre d'Osée, en particulier les 3 premiers chapitres

- Gn 1,27

- Gn 2-3

- Le Cantique des Cantiques en entier


- Gaudium et Spes 27,3

- "Le Mal au féminin" thèse de théologie de Ivone Gebara;

- Déclaration du pape à l'ambassadeur d'Allemagne du 7/11/11:

"Jeder Mensch, ob Mann oder Frau, ist dazu bestimmt, für den anderen da zu sein. Eine Beziehung, welche nicht beachtet, daß Mann und Frau die gleiche Würde besitzen, bedeutet ein schweres Vergehen gegen die Menschlichkeit. Hier ist es an der Zeit, Prostitution wie auch die weite Verbreitung von Material erotischen oder pornographischen Inhalts, gerade auch über das Internet, energisch einzuschränken."

- etc.


"Le viol entre époux est-il possible ?

1.
Définition

Le viol est un « acte de violence par lequel une personne (violeur) impose des relations sexuelles avec pénétration à une autre personne, contre sa volonté. En droit français, le viol est un crime. ». C'est une agression sexuelle impliquant tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit.


Le viol fait donc partie des violences sexuelles qui elles constituent un élément des violences conjugales.

2. Les violences Conjugales.
Les violences conjugales se distinguent des conflits de couple en difficulté. Selon le professeur Henrion pour le ministère de la santé (France, 2001) elles peuvent prendre les formes suivantes :

§ Violences physiques : coups, mutilations, meurtres, etc.


§ Violences sexuelles : viols, agressions sexuelles, proxénétisme


§ Violences verbales : chantage, insultes, humiliation, dévalorisation, menaces (par ex. contre les membres de la famille), pressions, jalousie excessive, etc.


§ Privations et contraintes : vol, destruction de propriété, contrainte (enfermement, séquestration, etc.), privation d'autonomie (confiscation de revenu, de véhicule), volonté d'aliénation (aliénation économique, administrative), etc.





3. Rapports sexuels sans consentement


Le viol est donc un rapport sexuel sans consentement de partenaire. L'existence du lien matrimonial ne fait pas disparaître l'obligation de respecter l'intimité et le corps de l'autre. Chacun est libre de disposer de son corps et, fort heureusement, le fait d'être marié ne change rien à cela. Même au regard du «devoir conjugal», Jules Renard n'a-t-il pas dit : «L'homme propose, la femme dispose» ?


Le consentement est aujourd'hui nécessaire, même pour les rapports de couple. Ce qui semble tomber sous le sens était hier encore loin d'être une évidence.


Longtemps, l'idée –le postulat- a prévalu : le mariage impliquait un consentement mutuel des époux aux relations sexuelles. Le conjoint était donc présumé de bonne foi et en tout cas son comportement licite sinon légitime lorsqu'il les imposait à une épouse récalcitrante.


La notion de viol entre époux, impossible par définition pour un coït vaginal «classique», n'était définie que dans trois hypothèses : celle où le type de rapports sexuels imposés était d'une autre nature qu'un coït classique (le mariage ne pouvant justifier ni cautionner une sexualité «hors norme») et celles où il y avait séparation ou instance de divorce.

C'est ainsi que la Cour de cassation a reconnu pour la première fois en 1990 le crime de viol entre époux. La reconnaissance de cette notion n'ayant «d'autre fin que de protéger la liberté de chacun», puisque, comme l'indiquait la Cour de cassation, le crime de viol «n'exclut pas de ses prévisions les actes de pénétration sexuelle entre personnes unies par les liens du mariage»1.


Dans une décision du 11 juin 1992, la Cour de cassation a confirmé cette jurisprudence en affirmant clairement que «la présomption de consentement des époux aux actes sexuels ne vaut que jusqu'à preuve contraire». Ce point de vue est d'ailleurs celui adopté par la Cour européenne des droits de l'homme2.

La situation juridique est donc désormais assez claire, du moins en apparence : la personne qui peut prouver la contrainte, l'absence de consentement et le caractère imposé d'une relation sexuelle est bien, aux yeux de la loi, victime de viol. Fût-il conjugal et régulièrement consommé depuis vingt années d'une vie conjugale et sexuelle misérables : quand on ne veut plus (ou qu'on n'en peut plus) de relations imposées, aussi aversives que peu gratifiantes, la voie de la plainte pénale est ouverte. Ce qui préfigure ou constitue le point de départ de la rupture, ne serait-ce qu'en raison des peines encourues par celui que l'on accuse.

«Mais, en définitive, qui le sait ? Bien trop de gens sont persuadés que tout est permis au sein du couple, y compris l'indicible»3.


La notion de dégoût, si importante en sexologie, est ici lisible en filigrane dans les intentions et les propos du législateur. Il n'est plus tolérable qu'une femme «se laisse faire», simplement parce qu'elle ignore qu'une loi la protège. Voilà pourquoi il a semblé salutaire et nécessaire au législateur, dans un but dissuasif et éducatif, d'inscrire dans notre code pénal l'incrimination du viol conjugal.

La loi du 4 avril 2006 est donc venue donner un statut légal et une force de dissuasion supplémentaire à la répression du viol entre époux.


Le risque de dérive, partant d'erreur judiciaire, est désormais considérable. Il tient en particulier au fait que la parole d'une plaignante, considérée et désignée comme victime dès le début de l'affaire, et celle de celui qui est mis en cause ne pèsent pas le même poids. Il est impératif que les avocats, les juges ou les experts chargés de tels dossiers se gardent de confondre absence de désir et absence de consentement, comme le revendiquent, avec véhémence parfois, les féministes les plus radicales4.


A l'échelle d'une vie conjugale, le nombre de relations subies sans désir ni plaisir, pour réguler les tensions ou éviter la mauvaise humeur, obligerait, à n'en pas douter, à recruter des juges. Et à construire des prisons. Destinées à une fraction non négligeable de la population...

C'est pourquoi certains proposent de substituer, dans certains cas, le terme de «sexualité imposée» à celui de viol : sans nier l'existence du traumatisme imposé à la victime, ce terme leur paraît davantage refléter la réalité de ces situations, dans lesquelles, bien souvent, le dégoût l'emporte sur la violence et le crime.


4. Pourquoi le statut juridique du viol a-t-il évolué ?

Dans de nombreux pays, le statut juridique du viol et le traitement que la justice réserve aux victimes a évolué notamment grâce aux féministes.


Les viols échappent dans certains pays à tout contrôle et toute sanction : la législation est souvent imparfaite et parfois inexistante. Seuls 16 pays ont des lois faisant spécifiquement référence aux agressions sexuelles.


Mais même avec une législation adéquate, aucun pays n'applique la loi en totalité (UNIFEM, Nations unies, 2003).


Certains États ne considèrent pas que le viol puisse exister entre époux. Alors que certaines civilisations ou religions considèrent que la femme doit être soumise sexuellement à son époux, la législation ou la jurisprudence de certains pays admettent l'accusation de viol d'une femme par son mari. Le viol conjugal est reconnu comme une infraction à part entière dans 51 pays. En France, le « devoir conjugal » a été aboli en 1990 et le viol entre conjoints est condamnable depuis 1992. En 2006, l'ONU a estimé que le viol entre époux pourrait être poursuivi dans au moins 104 États (dans 4 de ces pays, le viol conjugal peut être poursuivi seulement si les époux étaient séparés.


En France, le viol est un crime depuis 1810 (article 331 du Code Pénal de 1810), bien que la répression ait autrefois été incertaine. Depuis 1980 il est passible de quinze ans de réclusion criminelle, d'un suivi socio-judiciaire (loi Guigou de 1998) et d'une surveillance de sûreté, pouvant être accompagnée d'une injonction de soins (loi Guigou) qui peut inclure la castration chimique (voir débats autour du projet de loi tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle). La loi française apporte une définition précise du viol. L'article L.222-23 du Code pénal dispose que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ».


Depuis 1992, la qualité de conjoint est retenue comme circonstance aggravante en cas de violences conjugales, et la jurisprudence reconnaît le viol conjugal.


Selon l'article article L.222-24 du Code pénal, le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle.


A voir la durée de la peine, 20 ans la plainte du viol dans le mariage est un instrument de rupture des couples.


5. Les couples chrétiens

En France la Cour de cassation a reconnu pour la première fois le 5 septembre 1990 le crime de viol entre époux. La reconnaissance de cette notion n'ayant «d'autre fin que de protéger la liberté de chacun»,


Mais il faut noter que la protection de la liberté de chacun peut aussi légalement ouvrir une boîte de pandore à ceux qui veulent causer du tort à leur partenaires pour plusieurs raisons : lassitude après de longues années de mariage, le dégoût, la recherche d'une herbe plus verte, la volonté de bénéficier seul d'un bien immobilier dont le crédit touche à la fin, la vengeance d'une humiliation vécue, l'influence des amis, des collègues, de la famille etc.


Pour les chrétiens, souvenons-nous que par le mariage, l'homme et la femme deviennent une seule chair. Genèse 21 :24. Et in fine, personne ne peut faire du mal à lui-même. Donc celui qui viole sa femme se viole lui-même. Concernant la sexualité, relisons tous I Corinthiens 7 :2-5.


la personne qui peut prouver la contrainte, l'absence de consentement et le caractère imposé d'une relation sexuelle est bien, aux yeux de la loi, victime de viol.


A mon humble avis, la difficulté procède du fait que tout ceci se passe en intimité. L'absence de consentement ne veut pas nécessairement dire refus catégorique et vociférations. Même dans pareilles situations, le mari peut croire aux caprices des femmes et être surpris plus tard par la plainte déposée par son épouse.


Profiter donc des opportunités que nous donnent la loi et livrer son partenaire à subir 20 ans de prison est-il en adéquation avec les 15 clés de l'amour ? I Corinthiens 13 :4-7


Imaginons-nous les conséquences d'une pareille décision sur l'éducation de nos enfants ?


Les tontons et les frères en crise, véritables main invisible à l'ADAM SMITH et toujours prêts à combler le vide, remplacent-ils d'abord valablement le papa traîné dans la boue par celle qui l'appelait jadis mon cœur ? Remplacent-ils ensuite ce papa humilié et diabolisé par les proches qui l'adulaient ? Remplacent-ils enfin ce parent neutralisé par la justice et mis au frigo pendant une vingtaine d'années?


Le mariage n'est-il pas un idéal à atteindre pour toute femme ? Une femme seule a-t-elle dans la société plus de prépondérance que celle mariée ? Répondons silencieusement du fond de notre cœur à cette question.


Non, chers frères, ne « violez » plus vos femmes, cela est contraire à Ephésiens 5 :25-31. Aimez-les, aimez-les et aimez-les.


Non chères sœurs en Christ, distinguez-vous de chairs en crises. Ne dites donc plus que vous êtes violées, soyez plutôt soumises à vos maris comme au Seigneur. Cela nous est recommande dans Ephésiens 5 :22-24


Chers frères et chères soeurs, sachez que l'amour et la soumission marchent ensemble parce que dans I corinthiens 11 :11 la femme n'est point sans l'homme ni l'homme sans la femme car la femme a été tirée de l'homme et l'homme existe par la femme.


Que Dieu vous bénisse


Pasteur Aimé Désiré BAKULUBAKISA 5







Bibliographie


§ Catherine Morbois, Marie-France Casalis, L'Aide aux femmes victimes de viol, L'Esprit du Temps, 2002, 131 pages (ISBN 2-913062-92-X) ;


§ Randy Thorpe Hill, Craig T. Palmer, Histoire biologique du viol : comprendre pour mieux se défendre, Favre, 2002, dossiers et témoignages, 325 pages (ISBN 2-8289-0693-0) ;


§ Samira Bellil, Dans l'enfer des tournantes, Gallimard, coll. « Folio documents », 2003, 307 pages (ISBN 2-07-042990-3) ;


§ Georges Vigarello, Histoire du Viol, XVIe - xxe siècle, Seuil, coll. « Univers Historique », 1998, 287 pages (ISBN 2-02-026266-5) ;


§ Gérard Lopez et Gina Piffaut-Filizzola, Le viol, Que sais-je ?, PUF, 1993, 127 pages ;

§ * Sexologie n° 31 juin 2008

§ Véronique Cormon, psychologue, psychothérapeute, Journal international de victimologie : "Viols et métamorphoses" ;


§ La bible, Louis Segond 1910

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