Posté par Michel GIACOMAZZI le 05/12/2011 18:50
Philippe Bilger, derrière ses prises de position extrêmes cache une « petit chose », non à cause de ses origines dans une famille aisée, ce qui aurait plutôt dû lui donner de l'assurance, mais car il craint par dessus tout la remise en cause de ce privilège, ce cet ordre où il y a les dominants « naturels » et les inféodés.
Il devait « naturellement » faire partie des dominants, ce qui s'est effectivement produit puisqu'il a occupé des fonctions prestigieuses. Il est devenu magistrat, non pas pour « rendre justice », ce qui revient souvent à défendre le faible contre le fort, mais pour maintenir l'ordre établi ; comme le disait Goethe « Mieux vaut une injustice qu'un désordre »
Mais cela ne lui suffit pas : pour lui, le dominant doit non seulement dominer, mais être respecté, voire aimé, pour que la domination de la dynastie ne puisse pas être remise en cause.
La condamnation de son père pour collaboration a été la blessure qui a guidé ses prises de position. Plutôt que de prendre une distance, comme l'ont fait d'autres enfants de collabos, il a au contraire considéré cette condamnation comme un « crime de lèse-majesté ». Il s'identifie donc à son père : tout ce qu'il a combattu, il le combat ; il reprend le flambeau familial. Il lui faut sa revanche sur le Front populaire et sur la Résistance qui a empêché la mise en place de la politique économique hitlérienne que défendait sa classe sociale.
Tout ce qui ressemble à « la gauche » ou même à une « droite sociale » (le gaullisme) lui est insupportable : ce sont eux qui ont mis en doute son droit naturel à faire partie des dominants. Il lui faut viscéralement combattre ces idéologies.
Il n'a rien contre le suffrage universel ... tant que c'est un « jeu » pour le peuple (à défaut de pain) : PS ou UMP, voire FN lui convient ; on peut toujours broder et discuter, cela ne remet pas en cause l'ordre établi.
Mais ayant été plutôt bien éduqué, il se rend compte qu'il ne pourra pas justifier sa position par des arguments politiques : le suffrage universel pourrait s'avérer dangereux pour sa classe. Il faut donc absolument éloigner du « champ des possibles » ceux qui remettent en cause l'ordre établi.
Il a été formé à la rhétorique ; une figure s'impose : discréditer l'interlocuteur pour ne pas avoir à discréditer ses arguments, d'où ce billet en forme d'analyse psychologique ... très probablement sans entretien singulier avec le « sujet ».
Et puis, tant qu'à faire, autant règler un autre compte : l'accent de Mme Joly qui est devenu un « infirmité du langage » ... ce qui fait près de 7 milliards d'infirmes sur la planète. Peu lui chaud : son zozotement lui a probablement valu des humiliations dans son enfance, mais plutôt que de surmonter celles-ci, il préfère s'attaquer à tous les « infirmes » ... qui devraient rester à leur place et ne pas briguer une fonction nationale. D'autant que ce procédé évite aussi de confronter des idées.
Vous voyez, il est facile, même à jeun, de tenir des propos post-poly-apéros, en interprétant n'importe quoi à partir de quelques faits. Evidemment, mon « analyse » ne vaut pas plus que la vôtre.
Il devait « naturellement » faire partie des dominants, ce qui s'est effectivement produit puisqu'il a occupé des fonctions prestigieuses. Il est devenu magistrat, non pas pour « rendre justice », ce qui revient souvent à défendre le faible contre le fort, mais pour maintenir l'ordre établi ; comme le disait Goethe « Mieux vaut une injustice qu'un désordre »
Mais cela ne lui suffit pas : pour lui, le dominant doit non seulement dominer, mais être respecté, voire aimé, pour que la domination de la dynastie ne puisse pas être remise en cause.
La condamnation de son père pour collaboration a été la blessure qui a guidé ses prises de position. Plutôt que de prendre une distance, comme l'ont fait d'autres enfants de collabos, il a au contraire considéré cette condamnation comme un « crime de lèse-majesté ». Il s'identifie donc à son père : tout ce qu'il a combattu, il le combat ; il reprend le flambeau familial. Il lui faut sa revanche sur le Front populaire et sur la Résistance qui a empêché la mise en place de la politique économique hitlérienne que défendait sa classe sociale.
Tout ce qui ressemble à « la gauche » ou même à une « droite sociale » (le gaullisme) lui est insupportable : ce sont eux qui ont mis en doute son droit naturel à faire partie des dominants. Il lui faut viscéralement combattre ces idéologies.
Il n'a rien contre le suffrage universel ... tant que c'est un « jeu » pour le peuple (à défaut de pain) : PS ou UMP, voire FN lui convient ; on peut toujours broder et discuter, cela ne remet pas en cause l'ordre établi.
Mais ayant été plutôt bien éduqué, il se rend compte qu'il ne pourra pas justifier sa position par des arguments politiques : le suffrage universel pourrait s'avérer dangereux pour sa classe. Il faut donc absolument éloigner du « champ des possibles » ceux qui remettent en cause l'ordre établi.
Il a été formé à la rhétorique ; une figure s'impose : discréditer l'interlocuteur pour ne pas avoir à discréditer ses arguments, d'où ce billet en forme d'analyse psychologique ... très probablement sans entretien singulier avec le « sujet ».
Et puis, tant qu'à faire, autant règler un autre compte : l'accent de Mme Joly qui est devenu un « infirmité du langage » ... ce qui fait près de 7 milliards d'infirmes sur la planète. Peu lui chaud : son zozotement lui a probablement valu des humiliations dans son enfance, mais plutôt que de surmonter celles-ci, il préfère s'attaquer à tous les « infirmes » ... qui devraient rester à leur place et ne pas briguer une fonction nationale. D'autant que ce procédé évite aussi de confronter des idées.
Vous voyez, il est facile, même à jeun, de tenir des propos post-poly-apéros, en interprétant n'importe quoi à partir de quelques faits. Evidemment, mon « analyse » ne vaut pas plus que la vôtre.
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